Le bon D… et moi

Quand je regarde un coucher de soleil avec les nuages roses fluo ou un massif de fleurs, je me dis que seul D… peut avoir inventé un truc pareil et qu’il a sacrément bon goût !

Le problème avec D… c’est que s’il a le pouvoir de créer du miel en faisant butiner des abeilles, il hésite vachement à faire fructifier mon utérus.

Je prie, je peste, je le menace de faire un péché, je lui parle plus, je re-prie, je m’excuse, je culpabilise, je me vexe, je négocie, je re-re-prie… rien n’y fait, j’ai toujours pas d’enfant.

Dans nos cas, lorsque donner la vie n’est pas un miracle de la nature (ou un coup de baise) mais le fruit d’années et d’années de salle d’attentes, de piqures, de gélules par voie orale ou vaginale, d’échos, etc. On se tourne vers les médecins comme si ils étaient D… et comme si eux seuls avaient le pouvoir suprême de créer la vie.

On oublie que dans cet embryon qui s’accrochera peut être, il y a une étincelle de vie qui s’éveille, une part magique qu’on ne peut pas contrôler.

Perso, je mets ça sur le compte de D… mais faites comme vous le sentez hein ?! La nature, la vie, bouddha, Jésus, un saint, la terre nourricière… enfin ce qui vous plaît !

Je voulais juste remettre un peu d’innocence, de magie et d’amour dans nos parcours semés d’embuches.

Sur ce, je vais déjeuner avec ma copine qui risque de m’accoucher sur les pieds (et ça m’arrange pas parce que j’ai mis mes nouvelles sandales trop mignonnes).

4 réflexions sur “Le bon D… et moi

  1. Merci pour ton gentil message de bienvenue !
    Ma copine ne m’a pas « vêlé » (tu m’as bien fait rire) sur les chaussures mais elle n’en pouvait vraiment plus, elle était au bout du rouleau. Elle a eu la décence de ne pas (trop) se plaindre même si je savais qu’elle en mourait d’envie… Je n’ai pas insisté, je vais pas faire psy pour femmes enceintes non plus 😉

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